L’invitation de Jésus

Cantiques 5 : 2-5 J’étais endormie, mais mon cœur veillait… C’est la voix de mon bien–aimé, qui frappe : – Ouvre–moi, ma sœur, mon amie, Ma colombe, ma parfaite ! Car ma tête est couverte de rosée, Mes boucles sont pleines des gouttes de la nuit. (v3) J’ai ôté ma tunique ; comment la remettrais–je ? J’ai lavé mes pieds ; comment les salirais–je ? (v4) Mon bien–aimé a passé la main par la fenêtre, Et mes entrailles se sont émues pour lui. (v5) Je me suis levée pour ouvrir à mon bien–aimé ; …  Le livre du Cantique de Cantiques relate l’amour mutuel, entre un homme et son épouse.

Plusieurs commentateurs de la bible regardent ce livre comme étant une belle image de la relation d’amour qu’il y a entre, Jésus et son épouse ; qu’est l’Eglise.

Le passage que nous avons lu, raconte le moment où l’époux se présente devant les appartements de sa bien-aimée, en disant à cette dernière : Ouvre–moi, … !

N’est-ce pas là, une belle image de l’invitation que Jésus, l’époux divin, adresse à chacun des membres de son Eglise.

En effet, chaque jour, Jésus vient au-devant de nous, et son désir est de communier, avec nous.

Notons que l’époux s’est présenté à la porte des appartements de son épouse, avec des mots affectueux et bienveillants : « Ouvre-moi, ma sœur, mon amie, ma colombe, ma parfaite ! »

De même, Jésus vient à nous, avec la douceur de la bienveillance ; preuve qu’il nous aime et que nous avons tous de la valeur à ses yeux !

Ainsi, Jésus, se tient à la porte de notre cœur et il frappe, car Il désire ardemment communier avec nous. Apocalypse 3 : 20 Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi.

C’est donc à nous de lui ouvrir la porte de notre cœur et de lui faire bon accueil ; C’est alors que nous vivrons, avec lui, une bienfaisante communion, qui nous transformera et nous bénira, abondamment.

Mais, avouons-le ; trop souvent, il nous est arrivé de décliner l’invitation de Jésus ; nous l’avons fait, en mettant en avant, toutes sortes d’excuses, non fondées !

Un peu comme l’a fait l’épouse, dans notre texte, lorsqu’elle a dit à son époux :

« j’ai ôté ma tunique ; comment la remettrais–je ? J’ai lavé mes pieds ; comment les salirais–je ? »

Mais Dites-moi ; Quelle excuse peut justifier notre indisponibilité pour accueillir Jésus, notre époux ?

En effet, qu’est ce qui, dans notre vie, peut-être plus important que le fait de chercher à entretenir une profonde communion avec notre Dieu ?  Matthieu 6 : 33 Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par–dessus.

C’est certain ; le Seigneur doit être en tout le premier dans nos vies ; Mais cela ne pourra se faire que

si nous sommes attachés à lui et si nous n’oublions pas l’amour qu’il a manifesté envers nous, afin de nous sauver. 2 Corinthiens 5 : 14-15 Car l’amour de Christ nous presse, parce que nous estimons que, si un seul est mort pour tous, tous donc sont morts ; (v15) et qu’il est mort pour tous, afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux–mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux.

Aussi, ouvrons-lui, sans restriction, les portes de nos cœurs afin de répondre favorablement à son désir de communier avec nous. Cantique 7 : 11 Je suis à mon bien–aimé, Et ses désirs se portent vers moi.

Votre Pasteur, Joël Prudent